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Introduction

Avant de continuer plus loin, nous conseillons d’être familier du concept de blockchain. Vous pouvez lire cette page si besoin.

L’écosystème Cardano est souvent décrit comme une chaîne de blocs de troisième génération.

Bitcoin, la première chaîne de blocs, a permis l’échange de valeur via un réseau décentralisé.

Une seconde génération de cryptoactifs s’est empressée de déployer les nouvelles technologies de contrats intelligents. Cet engouement pour la vitesse n’est pas sans poser de sérieux problèmes. La saturation d’un réseau qui engendre des frais de transactions indécents, ou des piratages récurrents peuvent être de ceux-ci.

La troisième génération, dont Cardano, s’inspire des leçons fournies par l’observation des générations antérieures. Repartir de 0, et voir plus loin, plus grand, et plus fort.

Quantité, récompenses, déflations

La cryptomonnaie de l’écosystème Cardano se composera au maximum de 45 milliards d’ADA. Chaque ADA peut se diviser en 1’000’000 de Lovelace. ( En analogie aux 21 millions de BTC qui de divisent en 100’000’000 de satoshi. )

De la recherche Académique, une fondation, et deux entreprises.

La fondation suisse à but non lucratif Cardano Fundation supervise tout le projet Cardano. Elle travaille dans un premier temps avec la communauté. Dans un second avec des régulateurs & institutions diverses, dans l’espoir de faire émerger des standards technologique.

La fondation délègue le développement à IOG ( Input Output Global, une société appartenant à Charles Hoskinson, fondateur de Cardano ). Dans le but de coordonner les choix techniques grâce à des recherches universitaires, revues par les pairs.

Emurgo est la seconde entreprise qui joue un rôle important au sein de l’écosystème. Elle prends en charge les initiatives commerciales, ou de projets en partenariats avec des gouvernements et organisations diverses. Emurgo joue un rôle important dans l’adoption et l’appropriation de Cardano par l’humanité.

D’abord, une communauté

La fondation Cardano a l’intention de construire une chaîne de blocs évolutive, à laquelle certains paramètres seront soumis à la volonté collective. L’équipe à toujours eu conscience qu’un projet à source ouverte nécessite une communauté active. Pour développer l’écosystème qui va utiliser la chaîne de bloc.

La communauté internationale réunie autour du projet Cardano est en perpétuel amélioration. Il y a même des ambassadeurs, sponsorisés par des fonds collectifs, dans le but d’agrandir la communauté, et de sensibiliser ou encore expliquer les enjeux dont nous parlons.

Sentez-vous libre de nous rejoindre.

La Preuve d’Enjeu expliquée

( Proof of Stake en anglais )

La preuve d’enjeu ( dont le document technique date de 2016 ; mis à jour en 2019 ), est une solution innovante. Le consensus de preuve de travail avait comme avantage et inconvénient d’être sécurisé par une seule ressource limitante : l’énergie. Il a été amélioré de façon à ce que la nouvelle ressource limitante devienne la monnaie elle-même.

Ce mécanisme baptisé « Ouroboros, un protocole vérifiable de chaîne de bloc par preuve d’enjeu » développé grâce à une collaboration d’IOG avec des chercheurs des universités du Connecticut, d’Aarhusa et celle d’Édimbourg. Il a plusieurs avantages pratiques. Premièrement, le protocole réduit le coût énergétique et écologique de la sécurité. Ensuite, la récompense de la production des blocs est distribuée aux détenteurs des pièces.

Dans le cas de Cardano, tous les 5 jours les récompenses sont distribuées. Cela fait un rendement annuel estimé à environ 5% ( variable selon différentes statistiques du réseau ). 5 jours, c’est l’unité de temps nommée « epoch » sur Cardano, qui permet de regrouper les blocs ensemble.

NB : Un avantage par rapport à d’autres protocoles qui fonctionnent par preuve d’enjeu, vos fonds restent sous votre contrôle exclusif, et il n‘y a pas de période d’immobilisation.

Cardano ne fut pas la première chaîne de bloc à déployer la preuve d’enjeu. Ils furent les premiers à proposer un protocole rigoureusement vérifiable, et vérifié par le milieu universitaire.

Modèle EUTxO

Bitcoin, par exemple, utilise le modèle UTxO (Unspent Transaction Output) pour représenter les transactions dans la chaîne de bloc. C’est à dire que la chaîne de bloc ne contient que des transactions. Rappel : Une transaction peut avoir plusieurs sources et plusieurs destinations.

Pour avoir un point de comparaison, la blockchain Ethereum utilise le modèle de compte ( ou « account » en anglais ). La chaîne de bloc ETH est constituée des soldes des portes-monnaies. Le modèle de compte représente les données d’une manière différente, plus « simple » pour permettre de déployer rapidement l’exécution de contrats intelligents.

Cardano utilise le modèle EUTxO ( Extended Unspent Transaction Output ). Cette amélioration permet de vérifier les transactions avant de les envoyer sur le réseau, ce qui accroît l’efficacité générale.

C’est aussi grâce au modèle EUTxO qu’un seule porte-monnaie ADA peut contrôler ou détenir d’autres jetons, s’ils sont compatibles.

Mithril, efficace et léger

Une des problématiques concernant les chaînes de bloc est sa taille, qui ne cesse de s’accroître. A titre d’exemple, la chaîne de bloc Bitcoin dépassera certainement les 400Go en 2022. Chaque nouveau « nœud » du réseau doit télécharger l’intégralité de la chaîne de bloc pour commencer à participer. On appelle ça un « full node », ou nœud complet, ou client lourd ( à l’origine, c’était le seul moyen ).

Mithril est un ensemble de méthodes cryptographiques permettent d’améliorer la rapidité de déploiement d’un nœud sur Cardano, tout en garantissant une sécurité excellente. Chaque bloc possède un numéro pioché aléatoirement lors du consensus. Selon la valeur de ce numéro, le bloc à une rareté qui lui est propre. Grâce à Mithril, un nœud téléchargera en priorité les blocs considérés comme rares, pour pouvoir participer au consensus le plus rapidement possible, sans attendre d’avoir l’historique complet. Puisque tous les participants sont d’accords pour accorder une importance plus grande à certains blocs, il est plus facile d’accorder sa confiance rapidement à un nouveau participant qui reconnaît les mêmes blocs importants.

Hydra & Transactions par secondes

Grâce au modèle EUTxO, les transactions sont vérifiées off-chain avant d’être réellement inscrites on-chain. Cela permet à la technologie Hydra d’augmenter le nombre de transaction par seconde pour chaque nouveau nœud ajouté au réseau. Si l’usage nécessite des millions de transactions par secondes, l’ajout de nouveaux nœuds suffit à satisfaire ce besoin.

Hydra est encore à l’étape de test, et est attendu par la communauté afin de réduire les frais de transaction au maximum, et pousser beaucoup plus loin les limites du réseau.

Catalyst, le trésor communautaire.

Un fond commun est alimenté par une petite taxe sur chaque frais de transaction, et par des ADA prévus à cet effet lors de la répartition des premiers jetons. Chaque utilisateur possédant un minimum de 500 ADA ( délégués pour la preuve d’enjeu ) peut participer à Catalyst, afin de voter sur les dépenses du fond commun.

L’idée derrière ce mécanisme, en plus de rassembler les participants pour des décisions collectives, est de promouvoir l’innovation et d’attirer des développeurs talentueux pour rendre l’écosystème plus florissant et productif, selon les besoin de la communauté.

Catalyst est un projet cyclique, déjà fonctionnel, et permet de financer dans un premier temps des développeurs, traducteurs, ou tout autre emploi servant directement à la construction et l’épanouissement de la communauté.

Atala Prism, l’identité numérique

Atala Prism est un système d’identification décentralisée. Il remplit la promesse du « web 3.0 » où chaque utilisateur garderai le contrôle de ses données.

Un projet pilote menée en Géorgie permet déjà a des étudiants de recevoir leurs diplômes, sans risque de fraude, falsification, etc…

Une même blockchain permettrai alors des applications très variées…

Plutus, Marlowe et les contrats dits « intelligents »

Avec l’invention de la blockchain, internet a vu ses possibilités multipliées : nous pouvons transférer de la valeur à grande distance, à petit frais, sans intermédiaire de confiance, 24h/24 et 365jours par an. Grâce à cette révolution, l’idée de pouvoir utiliser cette technologie pour du code informatique, décentralisé et vérifiable, est rapidement venue dans le milieu.

Un contrat « intelligent » est en réalité un programme informatique stocké sur une chaîne de bloc. Il s’exécutera selon certaines conditions. Les applications sont déjà multiples entre les jeux type casino, paris sportifs, échanges décentralisés, tokenisation d’actifs ou d’immobilier ( par exemple découper un bien immobilier en jetons, les propriétaires des jetons ont un droit sur loyer ), et on peut trouver des usages en développement, comme des actes notariaux ou de cadastre, le secteur des assurances, et autres.

Sur Cardano, le coût des contrats intelligents sont prévisibles, ce qui permet une adoption plus ergonomique.

Machine Virtuelle IELE

La machine virtuelle IELE est responsable de l’exécution des contrats intelligents. Elle a été conçue pour accepter divers langages de programmations dédiés aux contrats intelligents ( Solidity, Javascript, et beaucoup d’autres ). Elle permet de compiler ces différents formats et d’annoncer à l’avance les erreurs éventuelles.

https://iohk.io/en/blog/posts/2018/07/30/cardano-smart-contracts-testnet-iele-launches/

https://why.cardano.org/en/introduction/motivation/

[ Cet article est en cours de rédaction, il peut comporter des erreurs. ]